Helkarava est un personnage aussi fictif que réel. La première fois que je l’ai rencontré, je me suis dit que ça allait être aussi la dernière : le mec avait montré tellement peu d’enthousiasme lors de cette entrevue alors que nous nous parlions depuis des mois sur internet que je me suis imaginée être la pire des personnes (et lui un gros blaireau de merde). Ce n’était pas le cas (en tout cas j’espère) : Helkarava est une muraille de Chine de l’émotion, et il faut du courage pour passer outre.
J’ai fini par me résoudre et imaginer ce grand garçon au talent incontesté pour le dessin comme un glaçon avec une coupe au carré et de belles chemises. Je m’étais gourée. Quelque jours avant la St Valentin, il m’a fait parvenir cette bédé en me demandant si cela pouvait m’intéresser. J’ai toujours beaucoup aimé son travail, mais ce projet-là a appuyé juste là où ça te parle. Helkarava ouvre les vannes de l’amour et dévoile sa facette choupette au reste du monde. Avec « Ceci est une exécution », il arrive à brillamment mettre en images les différents stades de la rupture, de la douleur au repli, sans oublier la pire des conclusions, celle où tu te dis que tu t’en remettras, parce que tu n’as pas le choix.
Allez, prépare-toi à te prendre une flèche dans ton petit cœur tout mou. L’automne arrive et avec lui la nostalgie des jours passés à être amoureux : tu trouveras forcément dans « Ceci est une exécution » un écho à un épisode de ta déchéance personnelle.
Bonne lecture mon petit poussin et n’oublie pas : ça ira toujours mieux demain.
notes :
1- lire Les Portes de l’Enfer
4- à lire avec le beat de la série musicale de R. Kelly « Trapped in the closet »
5- Extrait du poème de Paul Éluard « En vertu de l’amour », tiré du livre : « Derniers poèmes d’amour »
Le livre est édité en 70 exemplaires numérotés avec couverture sérigraphiée et intérieur riso. Disponible dans les librairies parisiennes :
Le Pied de biche (11ème)
Centre Pompidou (4ème)