Le weekend dernier, Ophélie et moi, on a décidé de faire des gros doigts d’honneur à la rentrée, et on a pris la direction d’Heart of Glass Heart of Gold, en Ardèche. Les mecs trop gentils du festival avaient en effet entendu parler du kara-okay RETARD, et nous avait demandé si c’était cool pour nous de glander 2 jours au bord de la piscine, logées dans un bungalow.

Sérieux les gens, posez pas la question, ÉVIDEMMENT QU’ON ARRIVE.

Pendant ces deux jours, il s’est passé plein de trucs marrants. On a rencontré des gens ultra chouettes -on remercie d’ailleurs les dudes de Hartzine avec qui on a fait le trajet aller-retour, qui sont les meilleurs sélectors EVER, on s’est déhanchées de manière tellement sale, j’ai même une vidéo de twerking vénère d’Ophélie-, on a bronzé et on a chanté avec TOUT LE MONDE.

Avant de regarder mes photos toutes pétées (bah ouais, j’ai pas un bac +5 en photographie, qu’est ce que tu veux), je te fais un listing de tout ce dont je me rappelle de ce weekend de pur amour. Sachez-le, ce festival porte bien son nom. On t’attend donc l’année prochaine, pour deux jours de love extrême (oulala ça rime) :

• On fait sept heures de route en caisse pour arriver à Ruoms
• On a découpé des ananas et des pastèques en carton dans la voiture
• On a raté la première soirée de concert car il manquait un câble zarbi pour aller sur la télé
• On a beaucoup bu
• Résultat on a trouvé une nouvelle expression, on dit « FNUCKE YOU » quand les gens nous ennuient
• Les gens du festival et du centre de vacances étaient les gens les plus gentils du monde (on a failli faire un calin à tous, mais on s’est dit que ça aurait été déplacé)
• On a encore fait péter la décoration et des filles sont reparties avec des bouts de pastèque autour du cou
• Y’a un Jean-Michel qui s’est inscrit, qui a dormi face à moi pendant deux heures, et qui m’a demandé à la fin du kara-okay où il habitait.
• Les gens confondent « Dangerously in love » et « Crazy in love » de Beyoncé. Soyez prudents. Ce n’est pas le même morceau.
• Notre coloc était ultra sympa et on lui a quand même laissé l’inventaire d’arrivée et de départ à faire (c’est Ronan Thenadey et il a fait de super photos, regarde).
• On a mangé à peu près 23 kilos de fromage au Catering.
• Yen a une d’entre nous qui a vomi par la fenêtre du bungalow dans la nuit de vendredi à samedi et je ne dirai pas qui (mais c’est pas moi)
• Ophélie s’est acheté une combinaison à fleurs
• J’avais trop la classe avec mon maillot de bain (sérieux)
• J’ai une marque de bronzage sur les boobs (sérieux sérieux)
• Il faisait MÉGA BEAU
• Sean Nicolas Savage il a grave la classe.
• Il y en avait partout des petits poussins qui avaient grave la classe, hinhinhin (très bien fourni en mecs choukis ce festival, on le recommande)
• C’est la première fois qu’on ne se hurlait presque pas tout le temps dessus parce qu’on était trop stressées
• Y’a Connan Mockasin qui a donné rendez-vous à tout le monde au Kara-Okay
• Quand on l’a débuté samedi, il n’y avait personne, et le leader d’Aline est arrivé pour savoir si on avait « quelque chose de Christophe ». T’inquiète pas mec, j’ai au moins 67 DVDs avec « Les Mots Bleus » dessus.
• J’avais le chemisier le plus vulgaire du monde.
• Aucun des groupes cool n’a insisté pour chanter rapidement. Par contre leurs fans…
• Y’a un des mecs d’un groupe qui m’a dit « Eat Me », j’ai dit que j’étais végétarienne, il m’a proposé de mettre des légumes autour de sa « NON MAIS ÇA VA PAS NON ».
• On a twerké et on a fait du Voguing sur le set des mecs d’Hartzine. Je vogue super bien, je vous jure.
• On a rencontré les filles de Paulette, drôlement chouettos les meufs
• On a repéré une couronne de fleurs et c’était déjà trop
• On a aussi rencontré quelques unes de nos lectrices et ça faisait chaud au coeur
• On s’est dit que le mec d’Efterklang n’était beau que de loin, mais en fait il était aussi beau de près.
• Y’a un mec qui a pris un sticker en disant « Whoah Retard Magazine TROBIEN » et j’avais la larme à l’oeil
• J’ai jamais VRAIMENT compris où était notre bungalow, j’ai suivi tout le monde bêtement pendant tout le weekend.
• On compte les jours jusqu’à l’édition prochaine.